Retrouvez nos derniers coups de cœur.

 

jerome maplatine.com – La sélection de Jérôme

 

Cloud Nothings – Attack on Memory (Carpark)

Cloud Nothings - Attack on Memory

Un sacré album de Cloud Nothings ! Court comme je les aime (8 chansons, un peu plus de 30 minutes) mais surtout avec 2 premiers titres incroyables. No Future / No Past, une chanson pleine de rage et qui quand elle explose nous ramène aux meilleures années des Pixies. Et puis ensuite le sublime Wasted Days, plus de 8 minutes incroyables avec un final apocalyptique. Après ces 2 premiers morceaux on se demande comment va être la suite. Eh bien le reste de l’album est très bon sans atteindre ces 2 moments de grâce. Malgré tout ce qu’on lit dans la presse l’année 2012 commence vraiment bien !

 

Caveman – CoCo Beware (Magic Man! / ORG Music)

Caveman - CoCo beware

Un peu de douceur ! Je n’ai découvert ce groupe que très récemment et j’ai été conquis par leur musique pleine de subtilité et de sensibilité. Le meilleur titre pour ma part est Great Life, envoûtant et que je me repasse en boucle. Dans un autre registre nous avons également Easy Water qui est l’autre titre qui ressort du lot. En tout cas un excellent groupe qui devrait tenir toutes ses promesses en live (ils passent à La Route du Rock Hiver le 17 février).

 

Blut Aus Nord – 777 – The Desanctication (Debemur Morti)

Blut Aus Nord - 777 The Desanctification

Pour vous présenter rapidement ce groupe français Blut Aus Nord difficilement classable (nous pourrons néanmoins parler de Black Metal, même si les derniers albums s’en éloignent), je vous dirais qu’il officie depuis 1995, ne donne quasiment aucune interview et ne fait aucune performance live. Chaque album (le groupe en est à 10) évolue dans des registres bien spécifiques et de plus en plus expérimentaux. La trilogie dont est tirée 777- The Desanctication (il s’agit du deuxième album, le dernier devrait sortir en 2012) est la plus accessible et nous avons sur cette dernière livraison de multiples influences avec notamment certains moments qui vont flirter vers le dub ou l’indus. À écouter pour se rendre compte de ce que le métal aurait dû rester, irrévérencieux, dérangeant et avant-gardiste.

 

 

Franck maplatine – La sélection de Franck

 

Charles Bradley – No Time for Dreaming (Daptone Records)

CHARLES BRADLEY No time for dreaming

Mr Bradley, né en 1948, était encore il n’y a pas longtemps cuisinier… En 2002, il sort son premier single chez Daptone record. Ce label produit entre autres la fabuleuse Sharon Jones dont nous aurons l’occasion de reparler dans les prochains mois. Après sept singles, à 62 ans, Charles Bradley sort de l’ombre avec son premier LP « No time for dreaming ». Ce disque est plus qu’un coup de cœur, c’est une véritable révélation ! Tout ce qui fait vibrer un amateur de « Soul » est présent aussi bien dans le son, la voix ou l’interprétation. Certes on retrouve des influences diverses : Wilson Pickett, Otis Reading, James Brown, Edwin Star, Curtis Mayfield, Marvin Gaye… Mais attention, ce n’est pas du plagiat ! La musique et la voix démontrent une belle originalité, teintée d’un classicisme qu’on aimerait entendre plus souvent. A l’écoute de ce disque, on est projeté au milieu des années 60 chez Stax, à Memphis ! Et ça, j’adore ! Pour vous en convaincre, allez vite écouter sur YouTube le morceau « The World ». À noter aussi la sortie d’un single fabuleux avec la reprise du célébrissime « Heart of Gold » de Neil Young, qui, malheureusement, ne figure pas sur l’album ! Très longue vie à celui que l’on appelle déjà « The black Velvet ! »

 

Sonny Rollins – Way Out West (Fantasy)

SONNY ROLLINS « Way out west »

Il y a quelques années, un ami m’offrait le remarquable « Saxophone Colossus » en édition originale japonaise MONO ! C’était ma première incursion dans l’univers de Sonny Rollins. Ce disque est non seulement un chef d’œuvre du Jazz, mais il jouit en plus d’une production et d’une qualité de pressage faisant référence. Encore aujourd’hui, il me sert de diapason lors d’un test de cellule ou de platine… Le « Way out West » réédité par le label Fantasy a pour originalité d’être le premier disque de Jazz mettant en scène un trio sans piano. En effet, sur cet album ne figurent que le saxophone, la contrebasse et la batterie. Cette technique sera appelé le « Strolling ». Il faut noter qu’aux dires de Sir Rollins, ceci n’était pas réellement une volonté artistique mais plutôt une obligation due aux absences répétées de son pianiste ! Quoi qu’il en soit, cet album est un pur chef-d’œuvre de minimalisme ! Enregistré de nuit, en mars 1957, à Los Angeles par Roy Dunann avec Ray Brown et Shelly Manne, ce LP peut encore être considéré comme une référence en termes de qualité de prise de son et d’interprétation. Un disque monumental ! Si vous le possédez déjà en CD, faites-en un sous-verre, et procurez-vous vite l’édition vinyle.

 

Neil Diamond – 12 songs (Music on Vinyl)

Neil Diamond - 12 songs

Neil Diamond est un compositeur et interprète de génie. Je lui connais au moins 45 albums à ce jour. Mais le grand public connaît plus ses morceaux repris par des interprètes plus contemporains. « Solitary man » par Johnny Cash et Chris Isaac, « Girl, you’ll be a woman soon » par Urge Overkill (Pulp Fiction), « Red Red Wine » par UB40, « I’m a Believer » par les Monkees (Shrek), etc. Nombre de ses morceaux ont été interprétés par Sinatra, Presley, U2 … Cet album produit par Rick Rubin (Red hot chili peppers, Metallica, Johnny Cash, Slayer …) n’est pas très récent (2005), mais il vient d’être édité en vinyle 180 g chez Music on Vinyl. La qualité du pressage, de la pochette et du livret sont un sans-faute comme toujours avec ce label. Ce « 12 songs » est presque totalement acoustique et s’inscrit parfaitement dans la lignée des American Recording, oscillant entre le Folk, la Pop et le Rock. Un disque magnifique et sûrement le meilleur de Neil Diamond depuis les seventies.

 

Elvis Presley – Is Back (Speakers Corner)

Elvis Presley Is Back

Que vous soyez fan ou pas, ce disque est un monument. Tout a été dit et redit sur le King et aussi sur cet album. Donc je ferai court. Posez le diamant sur « Fever », asseyez-vous dans votre canapé, et méditez sur le fait que certaines personnes pensent qu’Elvis ne savais plus chanter après son retour du service militaire !