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– Jérôme

 

Mozart – Don Giovanni (CBS 1979)

 

J’adore les symphonies de Beethoven et je suis fan des opéras de Mozart. Quoi de plus classique ! Et Don Giovanni tient une place toute particulière à mes yeux. Quelle ne fût pas ma joie quand, étant de passage sur Toulouse et visitant les nombreux disquaires de cette belle ville, je suis tombé sur un coffret triple vinyles de la version de Lorin Maazel conduisant l’orchestre du Théâtre National de l’Opéra de Paris et servant de base au film éponyme de Joseph Losey sorti en 1979. L’interprétation est de toute beauté et, ayant eu la chance d’acquérir des vinyles en parfait état, aucun bruit de surface ne se fait sentir et nous avons littéralement l’impression d’être en concert. Et quelle joie de retrouver une nouvelle version de ce qui est pour moi le plus bel air de cet opéra : Giovinette Che Fate Al ! Si vous tombez dessus, n’hésitez pas une seconde à l’acquérir.

 

Black Sabbath – Paranoid (Vertigo Records 1970)

 

Black Sabbath quoi ! Tout est dit. Je me suis mis à réécouter ces derniers temps cet incroyable monument de musique qui a influencé tellement de groupes que cela donne le vertige. C’est simple ce disque est parfait du premier au huitième morceau. Une mention toute spéciale à l’OVNI « Planet Caravan », un titre complètement hallucinant et halluciné. Et que dire des 3 autres titres de la face A rentrés dans l’histoire que sont la trilogie « War Pigs », « Paranoid » et « Iron Man » qui pour chacun d’entre eux allie noirceur et un déchainement de saturations et de martellements de batterie. Ainsi vont être posées les bases sur lesquelles viendront se développer touts les mouvements les plus extrêmes du métal. Et quand on voit l’énergie qu’a encore ce bon vieux Ozzy, une seule chose me vient à l’esprit : respect !

 

Fauve – Vieux Frères Partie 1 (Fauve Corp 2014)

 

 

Ah Fauve, ou la polémique assurée ! Et bien de mon côté, après avoir été conquis par leur EP que j’avais déjà chroniqué il y a quelques mois, voici leur premier album qui arrive enfin. Et même s’il s’est laissé apprivoisé avec plus de difficultés, au fil des écoutes, je me suis rendu compte de la richesse des compositions et, même si on peut toujours faire la critique de paroles un peu naïves, au bout du compte on se laisse porter tout au long de cet LP. Et on tombe de-ci de-là sur de véritables pépites comme le superbe « Infirmière » ou encore le révolté « De Ceux ». Laissez-vous tenter, vous ne serez pas déçu !

 

 

– Franck

 

Cellophane Suckers – Saturated 7″ (Gost Hightway Rcds)

Je suis un fan de ce groupe allemand fondé en 1994 et toujours en actif avec les mêmes membres qu’au début ! 30 ans ! Respect ! En plus d’être forts sympathiques, ils sont de bon goût et ce single en est la preuve ! Il rend hommage à deux groupes australiens mythiques et légendaires sur leur continent… la face A reprend « Saturated » de Beasts Of Bourbon… Superbe interprétation, la voix et les guitares sont assez fidèles à l’original, mais le tempo est plus soutenu : J’adore ! La face B, quant à elle, rend hommage à GOD et son célèbre « My Pal » ! Alors là… ça envoie du « bois »… Personnellement, je pense que c’est la meilleure reprise de ce titre et de très loin… C’est peut-être même l’une des meilleures reprises australiennes que j’ai entendues ! A posséder absolument si vous êtes amateur de Rock ! Du vrai (pas celui d’Obispo). Attention, tirage très limité… See you soon guys !

 

Mark Lanegan & Duke Garwood – Black pudding (Heevenly/Pias)

 

 

Cet album est un peu atypique dans la discographie de Mark Lanegan. Il est ici accompagné par le multi instrumentiste « So British » Duke Garwood. Les titres sont de ce fait très folk-blues, même si certains instruments, plus étranges et atypiques, viennent tinter de façon surprenante cette monotonie. Mais ne vous attendez à rien de festif ! Comme toujours, on retrouve le timbre caverneux et ténébreux de Lanegan emprunté de morosité et de désespoir… Certains titres plus enjoués comme « Cold Molly » donnent un peu de gaieté à ce LP.

Quoi qu’il en soit, certains trouveront dans cet album le revirement d’une star du Grunge déchue… moi pas ! C’est une réussite, dans un registre où l’on n’attend pas le Marko ! Même si en fait sur cet album, il est totalement lui-même.

 

Black Keys – Turn Blue

 

Cet album est le huitième voire neuvième du duo d’Ankron dans l’Ohio (si l’on compte parmi les albums le « Chulahoma, The Songs Of Junior Kimbrough »). Il est de nouveau co-produit par Danger Mouse et les Black Keys. J’attendais beaucoup et à la fois pas grand chose de ce nouvel opus. Après le succès interplanétaire improbable du El Camino, je me demandais si les « touches noires » allaient revenir à leurs racines ou si l’appât du gain les ferait sombrer du côté sombre de la force ! Et bien…

Personnellement, je trouve que ça frise la variété et qu’on est très loin du meilleur du groupe et très loin du sublime album de Dan Auerbach. Bref, c’est certainement un excellent album, mais moi, il me casse la tête… Je dois être totalement hermétique au travail de Danger Mouse car les trois précédents albums auxquels il avait participé étaient loin d’être mes préférés. C’est sûrement le dernier que je range aux côtés des 8 autres… mais allez l’écouter et jugez vous même de ce « Turn blue », je ne suis peut-être pas objectif… ou attendons de les voir un dimanche après midi chez Drucker… ?!