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– Jérôme
Led Zeppelin – Led Zeppelin I (Atlantic Catalog Group 2014)
Led Zeppelin qui ressort ses trois premiers albums remasterisés par le guitariste de légende Jimmy Page, c’est une sacrée nouvelle ! D’autant que chaque album est agrémenté de bonus en tout genre et proposé dans plusieurs versions et sur plusieurs supports. Les éditions vinyles sont toutes en 180g. Au delà de l’aspect marketing que je préfère mettre de côté car source de débat sans fin, il me tardait d’écouter le rendu. Donc me voici en possession du premier LP qui, pour sa part, vient avec l’intégralité du concert de 1969 à l’Olympia (cocorico). Et dès les premières mesures, l’évidence est là, l’écoute est bluffante, la qualité du remastering et le travail réalisé sur ce monument de l’histoire du Rock sont de grande qualité et j’ai éprouvé un réel plaisir à redécouvrir ces classiques que sont « Babe I‘m gonna leave you », « Dazed and Confused »… Pour ce qui est du concert, même si c’est toujours un plaisir d’écouter l’énergie qui se dégage d’un live de Led Zep, la faible qualité de l’enregistrement vient pour ma part un peu gâcher le plaisir de l’écoute. Malgré tout, si vous êtes fan et que surtout vous n’avez pas eu l’occasion de tomber sur les vinyles en bonne qualité, foncez !
Savages – Fuckers/Dream Baby Dream (Matador 2014)
Les Savages, groupe féminin de Post Rock, revient un an après la sortie de leur superbe LP Silence Yourself avec ce 12’’ d’un live à Londres du 6 novembre 2013 au London Forum. Pour rappel, la chanteuse officiait dans le duo John&Jen auteur de 2 très bons albums. Ici, ce live permet de capturer toute l’intensité de leur prestation scénique. Tout d’abord à travers le premier morceau complètement halluciné de plus de 10 minutes : « Fuckers ». La qualité de l’enregistrement rend justice à l’énergie dégagée en live. On sort de ce titre complètement vidé mais avec qu’une seule envie, d’y retourner ! Le deuxième morceau est une reprise du groupe Suicide « Dream Bady Dream ». Là encore, tout le talent de ce quatuor transpire avec ce titre plus mélancolique et qui permet de reprendre ses esprits après le rouleau compresseur qu’est le premier titre de cet EP. En tout cas, il s’agit d’une sacrée réussite qui nous permet d’attendre le deuxième LP de ce groupe très prometteur.
Wovenhand – Refractory Obdurate (Deathwish 2014)
La grande découverte depuis de très longs mois pour ma part. J’ai été complètement envouté et subjugué par cet album de Wovenhand que je n’arrête pas d’écouter en boucle. Je ne connaissais absolument pas le fondateur de ce groupe, David Eugene Edwards, à qui ses fans louent une dévotion quasi mystique ! Mais je peux comprendre cet engouement à l’écoute de sa voix si particulière et de la qualité de ses compositions sur cet LP. Chaque chanson est remarquablement bien construite et l’album est d’une remarquable cohérence de la première à la dernière minute ! Cela m’est extrêmement difficile d’apposer une étiquette tant les influences sont nombreuses : Rock Alternatif, Country, Folk… En tout cas, c’est à l’écoute de titres comme « Good Shepperd » ou encore « Masonic Youth » que l’on a une idée de l’étendue de la qualité d’écriture réalisée au sein de cet album. A écouter d’urgence !!!