Platine vinyle Transrotor Max

Afin de proposer un produit plus démocratique, Transrotor « dépouille » sa célèbre ZET-1 tout en essayant de conserver les qualités de restitution qui ont fait la réputation de la marque. Cela donne la platine vinyle Transrotor Max.

Transrotor Max : châssis

Le châssis en aluminium massif a été réduit à sa plus simple expression. Le châssis repose sur 3 imposants pieds qui permettent un ajustement précis de l’horizontalité.

La contre-platine et l’axe/palier (en laiton avec une bille en céramique) reposent dans un socle en aluminium de la même taille et presque la même épaisseur que le plateau.

Il est à noter que le châssis de la Transrotor Max reçoit une découpe cylindrique qui permet de recevoir et donc de cacher le moteur en dessous du tourne-disque vinyle. Cela se fait avec une courroie plus petite et, dans ce cas, vous n’avez plus accès au changement de vitesse manuel. Il vous faudra donc l’alimentation Transrotor Konstant-Eins.

Transrotor Max : plateau et entrainement

Le plateau repose sur un sous-châssis. C’est celui-ci qui est entrainé via une courroie par le moteur. En effet, le plateau de la Transrotor Max n’est pas entrainé par sa périphérie.

Le plateau en usiné dans un bloc d’aluminium massif de 7kg. Il est très proche de celui de la ZET-1. Sa surface inférieure est parcourue par des sillons en forme de vague, creusés à même le métal. Cela n’est nullement esthétique mais permet de limiter les vibrations au sein de cette pièce.

Il est recouvert d’un couvre-plateau en acrylique noir satin.

Transrotor Max : bras, cellule et câble phono

La platine vinyle Transrotor Max, comme la ZET-1 ou la Darkstar, est équipée d’un bras TR 800 S. Ce bras d’origine japonaise a subi un certain nombre de modifications et d’améliorations. C’est un bras en S de 9’’ à cardan. Il offre un porte-coquille détachable qui permet de monter rapidement différentes cellules (MM, MC, Mono…).

De série, la Max est équipée d’une cellule MM UCCELLO, qui est très proche de la cellule MM Goldring 1022GX.

Le câble phono est détachable. Il est au format DIN au niveau du bras. Nos essais ont montrés qu’il était d’excellente qualité et, qu’avec la cellule phono d’origine, un changement ne se justifiait pas.

Transrotor Max : test et écoute

Cette platine vinyle est bien une Transrotor ! On retrouve la dynamique et l’autorité de la marque. La restitution est d’une grande propreté et très détaillée.

Le grave est particulièrement tendu et articulé et offre aussi une transparence remarquable. On retrouve un magnifique médium très réaliste et qui fourmille de détails. L’aigu est très dépendant de la cellule et du préamplificateur associé.

Avec une cellule MC bas niveau, on obtient une belle subtilité et une nuance surprenante.

De plus, le remplacement du couvre-plateau par un modèle plus performant apporte un réelle plus en termes de matière et de timbre.

La platine vinyle Transrotor Max est pensée pour les amoureux de la neutralité et de la transparence. La Max semble s’abstenir de toute coloration. Elle est l’opposé de certains lecteurs de vinyles qui favorisent une restitution romantique et colorée.

La Transrotor Max n’a peut-être pas la nuance et la subtilité d’une ZET-1, mais, au tarif proposé, elle reste une « affaire » !

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