Retrouvez notre sélection du mois

 

jerome maplatine – Jérôme

 

Sepultura – Arise (Roadrunner)

sepultura arise

En tombant sur cette réédition sur vinyle de cet album mythique il y a peu, je n’ai pas boudé mon plaisir de redécouvrir ce monument du Trash Métal ! Je me rappelle parfaitement quand je l’ai acheté (en K7 !) lors de sa sortie en 1991, d’ailleurs j’avais également acquis en même temps le non moins mythique Seasons in the Abyss de Slayer. Ah époque bénie ! Chaque morceau est une tuerie. Tout est parfait. La voie gutturale de Max Cavalera, son frère Igor qui martèle sa batterie comme un forcené ou encore les solos ultra rapides et tendus d’Andreas Kisser font de cet LP l’album qui a définitivement placé Sepultura au panthéon du métal. Ce qui est d’autant plus appréciable c’est que nous avons droit à 4 bonus track dont la reprise de Motorhead, Orgasmatron. Jouissif !

 

Pearl Jam – The Broadcasts 1992 (Let Them Eat Vinyl)

Pearl Jam The broadcast

Pearl Jam a une place particulière à mes yeux. Pour les avoir vu plusieurs fois en concert j’ai toujours été marqué par la tension de leur live comme si, de chacune de leur prestation, leurs vies dépendaient. Et donc ils nous offrent le bonheur de pouvoir revivre l’un de leur concert de la période où ils sont sortis de l’ombre à la lumière, lors de la tournée de leur album Ten. C’est le 28 mars 1992 à Chicago au Cabaret Metro, une salle d’une capacité de 1 000 personnes (quand on sait qu’ils remplissent encore maintenant d’énormes salles de concert). Avec un enregistrement d’une grande qualité nous pouvons ainsi revivre la magie qui s’opère quand ils interprètent et revisitent leurs chansons en live. Magique ! Nous retrouvons avec bonheur Alive, Black, Jeremy … J’espère qu’en découvrant cet LP cela vous donnera envie de vous précipiter à leur prochain passage.

 

Arcade Fire – The Suburbs

Arcade fire suburbs

Troisième album des mythiques Arcade Fire. Là encore un groupe énorme en live. Je me rappellerai toujours leur arrivée à l’Olympia en démarrant leur concert a capella au milieu du public. À la sortie de cet album Win Butler, le chanteur, disait de celui-ci qu’il serait plus marquant que les 2 premiers, pourtant excellents. Il allait jusqu’à dire que cet l’album est celui qu’un père ferait écouter à son fils parce qu’il serait toujours dans l’air du temps. Quand j’ai lu ces lignes j’étais plus que dubitatif. De longs mois et de nombreuses écoutes après, et bien je me rends compte qu’il n’est pas loin de la vérité !! Je vous invite à écouter en priorité le doux « Modern Man », l’énorme « We Used to Wait », l’enlevé « Month of May » ou encore le disco « Sprawl II » qui termine le disque pour vous en convaincre. Profitez-en bien, vos enfants vous remercieront.

 

 

franck maplatine– Franck

 

G F Handel – Ode for ST.Cecilia’s Day  Trevor Pinnock. Arkiv Pro 419220

GF Handel

Au 17ème siècle, il fut courant d’écrire des louanges à la gloire de la Saint-Cécile. Une des Odes les plus célèbres est celle de Handel écrite en 1739. Son inspiration fut naturellement trouvée dans les écrits du poète Anglais John Dryden. Cette œuvre est sublime par sa finesse et ses nuances données par des violoncelles subtilement expressives. L’orchestration de Sir Pinnock rend hommage à l’écriture de Handel. Les voix de la soprano Felicty Lott et du ténor Anthony Rolfe Johnson donnent une chaleur et une présence superbe. Bien sûr il ne faut pas oublier que tout ce beau monde est entouré de l’English Concert Choir qui abrite de grands noms, ce qui ne gâche rien ! L’enregistrement de décembre 1985 est de grande qualité. On retrouve la clarté et la réverbération naturelle de la salle Londonienne le Henri Wood Hall. Le placement des musiciens est très précis et la qualité de timbre des voix donne beaucoup d’émotion à cette œuvre… Indispensable !

 

GranT GREEN – Nigeria (Blue Note LT-1032)

Grant green

Cet album est destiné aux amateurs de guitare Jazz avec une influence manouche ! Il faut bien sûr remettre ces propos dans leur contexte, car bien que l’original de cet album soit sorti en 1980 après la mort de Grant Green (1979), il a été enregistré dans le New Jersey le 13 janvier 1962 ! Pourquoi Blue Note a mis autant de temps à l’éditer ? Mister … !? Quoi qu’il en soit c’est un super Album avec une formation qui a fait de nombreuses fois ses preuves ; Sonny Clark, Sam Jones, Art Barkey … l’interprétation et les compositions sont parfaites, et l’enregistrement est sublime. Rien à dire en ce qui concerne cette nouvelle édition qui est à la hauteur de ce que l’on peut attendre de Blue Note.

 

TONE LOC – loC-Ed After dark (Delicious vinyl DV 3000)

Tone Loc

Anthony Terrell Smith est né en 1966 à los Angeles, mais il est aujourd’hui plus connu pour sa carrière d’acteur avec près de 25 films à son actif… Mais beaucoup ont oublié qu’il fut l’un des précurseurs du rap « Old School » avec l’album « Lo-ced After dark ». Celui sorti en 1989 eut un succès incroyable aux Etats-Unis, N°1 au Bilboard, double disque de platine ! En France ? Inconnu..! Son édition Vinyle est superbe (triple LP !). La pochette est une parodie du «A new Perspective » de Donald Byrd de 1963. Je dois bien avouer que je ne suis pas vraiment un amateur de rap. Je dois avoir 3 disques du genre dans ma collection. En 1989 un de mes amis me donnait la K7 audio de cet album et je dois avouer que je l’ai usée ! J’adore ce disque ! Avec sa boite à rythme minimaliste et ces riffs de guitares empruntés à la scène métal. La voix est puissante et efficace. Rapidement on fredonne les mélodies et les refrains en secouant la tête !!! Personnellement je ne trouve pas que ce disque de Tone Loc ait vieillît, bien au contraire, je le trouve totalement d’actualité avec la mode du « Vintage » et du « Old school » À écouter sans modération « Wild Thing » et « Funky cold médina » ! À posséder !

 

Lee Hazlewood – the lhi years (Light in the arttic rcds)

Lee Hazlewood

Pour ceux qui ne connaissent pas L.Hazlewood, il fut l’un des plus brillants compositeurs et musiciens des années 60. Il participa et composa les principales « tubes » de Nancy Sinatra et le célèbre « This boots are made for walkin’ ». Il composa des morceaux qui furent interprétés entre autre par Dean Martin, Nick Cave, Robbie Williams, Beck… Ce disque réunit les compositions de l’artiste sur le label LHI (Lee Hazlewood Industrie) créé par lui-même en 1967 pour soutenir ses propres productions. L’aventure s’arrêtera en 1971. 16 sur 17 morceaux sont extraits des 5 albums de cette période, un seul est inédit. Cela n’empêche pas l’intérêt de ce disque car les LP originaux sont difficilement trouvables. Il ne présente que des merveilles tintées pop et superbement orchestrées qui mettent en valeur l’originalité de la voix de baryton de Lee H. Il Faut noter que la pochette qui peut évoquer le Electric ladyland de Jimi Hendricks est superbe. Kim Gordon de Sonic Youth a écrit : « Un génie. Un des paroliers les plus audacieux que la chanson américaine ait connu ».