WILL OLDHAM – Joya (Domino Rcds)
Clairement, cet album est certainement le meilleur de la longue production de Will Oldham, avec bien sûr le célèbre « Viva Last Blue ». Il est difficile de se retrouver dans cette discographie pléthorique, présente sous différentes identités : Palace, Bonnie Prince Billy… Sorti en 1997, il est le premier album signé de son nom. Pendant un moment, il fut difficile à se procurer. Il est aujourd’hui réédité sur le label Domino Records, mais allez savoir pourquoi, avec une nouvelle pochette et sous le nom Bonnie « Prince » Billy ! Qu’importe, allons à l’essentiel, la musique ! Ecoutez le « O Let It be » sur YouTube et courrez acheter « Joya ». Sublime !
SLEAFORD MODS – Divide & Exit (Harbinger Sound)
Sleaford Mods est un duo British de Grantham. Il symbolise un peu la rencontre entre un Beasty Boys, un Eminem et des hooligans anglais ! La production reste Lo-Fi mais la composition inspirée ! Nous sommes tout de même davantage dans un esprit Punk 77 que dans celui d’un R’n’B sur MTV. Pendant qu’Andrew Fearn déclenche des samples en buvant une bière, Jason Williamson parle (plutôt qu’il ne chante) de façon brutale. Certains appelleront cela du « slam », mais si vous êtes fan de Grand Corps Malade passez votre chemin… Sleaford Mods n’est pas pour vous ! ;-). Cet album a reçu de nombreux prix dans la presse anglo-saxonne (The Guardian, Mojo, NME…) mais reste encore trop méconnu en France à mon goût. Penchez-vous sur ce groupe de « Prolo » anglais (au sens noble du terme) avant qu’on le retrouve aux Grammy Awards ou qu’il disparaisse !
PINK FLOYD – Meddle (Parlophone Rcds)
Mon album préféré de Floyd réédité et remasteurisé ! En réalité, le seul que j’aime… Je ne débâterai pas sur le remasteuring, qui est au demeurant excellent bien que diffèrent de l’original. La pochette, aussi très luxueuse, montre une différence de couleur et un « grain » inhabituel. Mais bon, on s’en moque ! Si vous n’aimez pas les Pink Floyd et qu’en plus vous ne possédez pas cet album, courrez l’acheter, servez-vous un verre d’alcool de votre choix (ou un soft !) et allez directement à la face B. Puis laissez-vous emporter et transporter par le sublime « Echoes » et ses 23min de déluge sonore…