Bonne année à tous !!!
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– Jérôme
Metz – Metz (Sub Pop 2012)
Cela faisait longtemps ! Un album rentre-dedans de l’excellente écurie Sub Pop. 11 morceaux et 30 minutes plus tard vous êtes à terre en train de reprendre votre respiration ! Pour un premier album quelle réussite pour Metz !! Un véritable concentré de Punk Rock. Nous naviguons dans les mêmes eaux troubles que les « The Men », « Japandroids » ou encore « Cloud Nothings » que j’ai chroniqué au cours de 2012 mais ici avec un peu plus (plutôt plus que peu) de hargne qui les voit flirter avec le Hardcore, notamment dans le chant. Rien n’est à jeter. Les titres s’enchainent et une seule chose vient nous tarauder l’esprit : quand est-ce qu’ils passent en concert ?
TNGHT – TNGHT EP (Warp/Luckyme 2012)
En parlant de prestation live, j’ai véritablement découvert ce duo écossais canadien lors des récentes Transmusicales 2012 dans un Hall 9 surchauffé et une ambiance apocalyptique (je vous invite à regarder les vidéos qui trainent sur YouTube). En effet TNGHT fait partie de ce genre de groupes (comme Sunn O))) dans un autre registre) qui prennent une autre dimension en live avec une écoute physique au travers des salves de basses qui vous percutent de plein fouet. Cet EP est assez court (16 minutes) mais donne une belle démonstration de leur talent et de la richesse de leur musique et inspirations (Dubstep, Hip-Hop…). Le futur est en marche ! Tant mieux !!
Clinic – Free Reign (Domino/Musikvertrieb 2012)
Pour finir voici un groupe qui mérite que l’on parle plus de lui pour la grande qualité de sa musique. Ici nous allons osciller entre Post Punk, Electro, Psychédélisme et voire Krautrock. Tout un programme ! L’ambiance qui se dégage de cet album est envoûtante avec une introduction tout en douceur avec le titre Misty. Puis une lente montée avec les titres quasi dansant Seesaw et Seamless Boogie Woogie (le bien nommé). Après arrive le morceau le plus excitant de l’album : Cosmic Radiation, avec des envolées de saxo et de sons venus d’ailleurs. Puis les 2 morceaux qui suivent font retomber la température et sont une parfaite introduction au fabuleux King Kong ! Et pour finir en douceur les deux derniers titres viennent clore cet excellent album que je vous recommande chaudement. Bonne écoute !
– Franck
DAVE BRUBBECK – Time Further Out
Ce grand, IMMENSE, pianiste de jazz vient malheureusement de nous quitter le mois dernier… Donc quoi de plus naturel que de chroniquer une œuvre de ce musicien de génie Dave Brubbeck; bien sûr tout le monde connait le célébrissime « Time Out » (1959) immortalisé par le non moins célèbre « Take five ». J’ai choisi de vous parler du « Time Out » sortie en 1961. Comme la pochette l’évoque avec une œuvre de Juan Miro, cet album se veut résolument moderne pour son époque ! En réalité ce disque se voulait être une représentation plus ou moins expérimentale du Jazz, par l’utilisation de mesures rythmiques très rarement utilisées dans ce registre. Pour les » spécialistes » , les morceaux utilisent des tempos 4/4, 6/4, 5/4, 7/4, et même un 9/8 sur le superbe « Blue Shadows » ! Bref un monument du Jazz moderne à posséder absolument. On salue l’initiative de Pro-Ject d’avoir réédité cet album avec une superbe presse « pure analogue » made in USA et d’avoir respecté l’œuvre jusqu’à la parfaite reproduction de la pochette. RIP Dave …
BEATCH – Girl Death (Rose Bruyère Records)
Au premier coup d’œil j’ai été attiré par cette pochette représentant je pense un trio de mollusques (moules !) … Et un groupe portant le nom de BeaTch et un titre tout aussi curieux « Girls/Death » ! Quel est le lien ? Je n’en sais fichtrement rien ! Mais après avoir visionné la vidéo sur You tube « Télé-achat » nous pouvons en conclure que le « Band » est bourré d’humour !? Ceci dit, le groupe semble se résumer en réalité en l’unique personne de Sir Billy B Beat alias G. Lechevin !? Quoi qu’il en soit cet album est une révélation ! Les compositions sont inspirées, bien exécutées et la production est excellente ! J’ai du mal à vraiment définir le style entre pop et rock teinté de quelques touches électro. Jetez une oreille sur le morceau « Network » ou le « I’ll be back » pour vous faire une idée ! Un album à se procurer d’urgence, car uniquement 350 copies sont disponibles en vinyles !!! Dépêchez Vous il n’y en aura pas pour tout le monde !!!
ETTA JAMES – The second time around (Doxy DOK-323)
Bon ! Quoi dire de cette star du label CHESS Records ! Cela fera un an qu’elle nous a quittés et on ne peut pas dire que les médias français lui aient réellement rendu hommage !!! Quoi qu’il en soit, elle est, et restera, à la base de la Soul, Northern Soul, Rythm & Blues … On peut la considérer comme la meilleure interprète du vingtième siècle. Sur ses albums des 1960, on retrouve Muddy Waters, Willie Dixon, Little Walter …etc ! « The Second time Around », sorti en 1961, est le second album de l’artiste, (le premier « At last » à été classé par Rolling Stone Magazine comme étant le 20iéme (sur 50 !) plus grand album de tous les temps !!) elle l’enregistra à l’aube de ses 22 ans et déjà la maturité est impressionnante ! Ses compositions qui oscillent entre la Soul, le Jazz et le Blues sont sublimées par une des meilleures voix de la décennie … Pas étonnant que Janis Joplin la citait comme étant sa principale source d’inspiration ! Sans Etta James, qu’auraient été les carrières de Diana Ross, Joss stone ou autre Amy Winehouse ??? Pour remettre les pendules à l’heure et rendre à César ce qui appartient à César, il faut ajouter à votre discothèque un ETTA JAMES, et celui-ci convient parfaitement !