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– Jérôme

 

The Asphodells – Ruled by Passion, Destroyed By Lust (Rotters Golf Club 2013)

the Asphodells - ruled by passion

Je n’ai jamais caché mon enthousiasme pour Andrew Weatherall, génial DJ, producteur … qui est à l’origine de nombreux remix qui ont marqués les esprits (et le mien par la même occasion !). J’ai déjà chroniqué son somptueux dernier album « A Pox On The Pioneers » et c’est avec une joie indéniable que j’ai vu débarquer ce dernier projet. Je vous préviens tout de suite je suis tout sauf impartial le concernant, et nous retrouvons ici ce qui fait sa marque de fabrique. Nous avons à faire à une électro froide et minimaliste de la grande époque anglaise. Nous le retrouvons là où il avait laissé les choses mais en mettant de côté ce côté pop pour aller dans un registre plus noir et nettement plus industriel. Pas forcément un album facile d’accès mais après plusieurs écoutes un must have !!! Je vous avais prévenu je suis fan !

 

K-Holes – Dismania (Hardly Art 2012)

K-Holes - Dismania

Du Punk Rock qui tache avec ce petit quelque chose qui fait la différence. La présence d’un saxo survitaminé rajoute à l’atmosphère très spéciale qui se dégage de cet LP. Quand on sait que l’un des membres, Jack Hines, a joué dans les Black Lips ce n’est vraiment pas une surprise. Rien de révolutionnaire certes, la noirceur est de rigueur, je vous l’accorde, mais on se plait à y revenir encore et encore. J’aime tout particulièrement les morceaux « Rats » et « Frozen Stiff ». Play Loud !

 

Iron Maiden – The Number of the Beast (EMI 1982)

Iron maiden - The number of the beast

Iron Maiden, dans son souci de démultiplier les versions de leurs albums, vient de rééditer l’ensemble de sa discographie en vinyle et plus spécifiquement en Picture Disc (superbe d’ailleurs pour qui sait apprécier l’univers visuel de ce groupe). Je profite de cette occasion pour parler de l’ALBUM qui m’a fait découvrir le métal quand j’avais 11 ans. Après une incursion vers Motorhead 1 an auparavant, je tombe sur cet album lors d’un détour par la FNAC. Et là la claque ! Et depuis la claque à chaque écoute … Nous sommes au delà du rationnel je vous l’accorde. Chaque morceau est énorme, du Maiden à l’état brut. Pour ma part leur meilleur album (là encore les débats à ce sujet sont légions et continuerons encore longtemps). Si vous n’avez jamais écouté, jetez juste une oreille pour l’histoire ! Je remets mes baskets Pump et mon blouson en jean patché et je vais m’en verser une nouvelle rasade. Enjoy !

 

 

– Franck

 

NICK CAVE and The Bads Seeds – Push The Sky Away (Kobalt label BS001V)

Nick cave

Le disque tant attendu de ce début d’année ! Donc rien de bien original que de chroniquer ce nouveau Nick Cave et ses mauvaises graines, vous avez dû déjà tous entendre et lire sur cet opus… Et bien si c’est le cas arrêtez-vous là… Si en revanche vous revenez du Vendée Globe ou que vous sortez d’un établissement pénitencier, les lignes qui suivent peuvent vous intéresser ! La pochette est sexy, mixte, et ceux qu’une jeune créature dénudée n’émeut pas pourront tourner leur regard vers la gauche et fondre sur le charismatique Nick ! Et la musique me direz vous ?! Et bien pas de grande surprise en réalité… c’est un album parfait comme Nick Cave nous en pond depuis plus de 20 ans ! La production de « Push The Sky Away » est superbe et il faut noter qu’il à été enregistré au studio à St Rémy de Provence. Bravo! Les morceaux sont lents est très posés, ceux qui veulent du « rentre dedans » attendrons quelques mois et se rabattrons sur le nouveau « Grinderman ». Personnellement, je suis un fan de la première heure avec « Birthday party » et j’ai vu les Bad Seeds pour la première fois en 1988. Je reste en phase avec l’évolution et l’univers proposé par Sir Cave. Et sa collaboration avec Waren Ellis fait mouche, même si certains (comme moi) regretterons Blixa Bargelt et Mick Harvey. Il est conseillé par l’artiste lui-même d’écouter cet album d’une traite sans zapper, car les morceaux ont une suite logique et cohérente ! Qu’importe je ne respecte rien, cela fait une semaine que j’écoute en boucle « Jubilee street » et je ne m’en lasse pas !

 

OTIS CLAY – I can’t Take it (Fat Possum)

fat Possum

Otis Clay commença à chanter dès 1953 dans des chorales gopsel mais sans rencontrer de véritable succès. En 1965, il signe sur le label One-derful Records. Deux ans après, il rentre enfin un morceau dans les charts US : « That’s how it is », qui atteint la 34ème place. Après la faillite du label, il migra sur un sous-label d’Atlantic Rds, Cotilion Records. C’est sur celui-ci qu’il inscrit deux titres à la postérité en 1969, le célébrissime « She’s About A Mover » et le sublime « Hard Working Woman ». En 1971, il rejoint HI-Records où il signe l’album « I can’t take it » en 1977. Il est certain qu’il fut mit au second plan du label dû aux succès de Al Green ou Ann Peeble mais il n’en restera pas moins un artiste majeur de la Soul du milieu des seventies. Cet album est un chef d’œuvre que tout amateur de Soul et de Rythms and Blues doit compter dans sa discothèque. L’interprétation est magistrale et la production est au top ! Ce disque était difficile à se procurer mais grâce à cette réédition de Fat Possum, enfin il devient accessible. Procurez-vous rapidement ce LP avant qu’il ne soit de nouveau épuisé ! Vous le rangerez entre Al Green et Charles Bradley…il le mérite!

 

ANDREW HILL – Grass Roots (Blue Note BST 84303)

Andrew Hill

Andrew Hill est né à Chicago en Juin 1931, et nous a quittés en 2007 en nous laissant une œuvre importante de piano Jazz principalement sur le label Blue. Le GRASS ROOTS sorti en 1968, est aujourd’hui (re)pressé superbement par Blue Note. Cet Album est musicalement très facile d’accès même pour un non initié. Les mélodies sont enjouées et très communicatives. Du côté technique rien à dire, ces enregistrements font partie de ce que l’on peut trouver de mieux, et musicalement quand on a Mister Hill au piano, Lee Morgan à la trompette, Booker Ervin au sax, Freddy Waits à la batterie… il serait difficile de croire que le résultat ne peut être que médiocre ! … un superbe album.